Grands Frères Grandes Sœurs de l’Outaouais
lance un programme au Niger et recrute !
Gatineau, le vendredi 6 mars – L’organisme de jumelage Grands Frères Grandes Sœurs de l’Outaouais a annoncé ce matin qu’elle implantait le programme Les Écoles de l’espoir, sur l’île Leyni, au Niger, dans les prochains mois. Cette initiative d’Aminata Farmo, fondatrice de l’organisme Les Projets d’Aminata Farmo, sera d’abord instaurée à l’école primaire de Leyni-Goungou. Comme pour les Grands Frères Grandes Sœurs de l’Outaouais, qui parraine ce projet, Les Écoles de l’espoir miseront sur des jumelages pour offrir de meilleures chances aux 151 élèves de l’école.
Plus précisément, les jumelages permettront de financer les frais de scolarité des élèves, de les accueillir dans les meilleures conditions possibles à l’école (salles de classe bien équipées, matériel scolaire, enseignants bien formés) et d’apprendre à ces jeunes à devenir autonomes et ainsi mieux subvenir à leurs besoins et construire un avenir plein de promesses. «Ils auront ainsi toutes les clés pour poursuivre leurs études et éviter plus tard la précarité liée aux mauvaises récoltes agricoles. De plus, grâce à une éducation de qualité dispensée en français, nous offrirons à ces enfants une réelle opportunité de devenir autonome et de s’insérer facilement dans le tissu économique local.
Éduquer un enfant, c’est éduquer toute une nation», estime Mme Farmo. Fille de parents humanistes qui lui ont inculqué les valeurs de partage et d’entraide, Aminata habite au Canada depuis plus de trente ans. Ce « retour aux sources » est pour elle une manière de redonner à sa terre /natale, de rendre hommage à ses parents et surtout, de propager l’amitié et les réussites des GFGSO.
La directrice des GFGSO, Yvonne Dubé, a été emballée dès le départ par ce projet. «Nous partagerons des ressources avec eux, du matériel scolaire, des vêtements et notre savoir-faire dans ce que nous appelons l’autosuffisance. On y va pour outiller les enfants et leurs familles, on ne leur donnera pas de la nourriture, on veut leur montrer comment en cultiver et comment faire de l’argent. C’est le modèle que nous préconisons ici depuis des années pour subvenir à nos besoins et c’est ce que nous allons implanter là-bas pour semer de l’espoir», dit-elle.
Campagne de recrutement
Les GFGSO ont aussi procédé au lancement d’une campagne majeure de recrutement, pour son volet mentorat. Si aucun objectif de jumelage n’a été établi, le président de l’organisme, Pierre-Adolphe Deschamps, estime que les besoins sont toujours aussi grands au niveau des adultes pouvant devenir Grands Frères et Grandes Sœurs. Des milliers de jumelages ont été réalisés depuis la création des GFGSO et afin de prouver que l’amitié est un catalyseur de premier ordre dans la vie des jumelés, l’organisme a demandé à quatre duos d’endosser le rôle de porte-parole.
«Nous avons été témoins de plusieurs histoires à succès avec les jumelages au fil des ans et aujourd’hui, nous vous en présentons quatre. Ce sont nos nouveaux ambassadeurs et ambassadrices: Félix et Jonathan, Marc-André et Ludovic, Patricia et Véronique, ainsi que Denise et Koraly. Vous retrouverez un reportage sur chacun d’eux sur nos nombreuses plateformes électroniques, que nous vous invitons à lire. Vous comprendrez que le lien qui s’établit entre petits et grands est fort et peutsouvent durer longtemps, pour le bénéfice humain des deux parties.»
Pour des infos sur Les Écoles de l’espoir: Aminata Farmo au (353) 999-5254.
Pour devenir Grand Frère ou Grande Sœur, ou pour inscrire un enfant, contactez le (819) 778-0101, poste 207 et yvonne.dube@grandsfreresgrandessoeurs.ca.